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DEFENSE NATIONALE

Le candidat de Debout la République, en déplacement samedi 7 avril, à Brest (Finistère) a tenu à parler de la Défense du pays et a estimé indispensable que la France s'équipe d'un deuxième porte-avion.

Quant au coût qu'il engendrerait, Nicolas Dupont-Aignan a balayé la question avec cet argument : "La défense, c'est comme l'assurance. Quand on paye sa facture d'assurance, on trouve ça toujours trop cher. Mais quand on a un grave sinistre, on est bien content d'être assuré".

Visite express à la pointe du Finistère ce samedi pour Nicolas Dupont-Aignan. Au menu, hommage appuyé aux marins et recontre avec les maires qui l’ont parrainé.

À peine descendu de l’avion en provenance d’Orly, avec cinq petites minutes de retard grignotées sur son planning, Nicolas Dupont-Aignan vient à la rencontre d’une poignée de militants dans le hall de l’aéroport de Guipavas. Caméra et micros se tendent.

Distribution de franches poignées de main, sourire éclatant, petit mot sympa pour les médias. L’homme a visiblement, de l’expérience. La raison de sa venue à Brest tient en quelques phrases, assénées à la sortie de l’aérogare. «Les thèmes de la défense et les questions de politique internationale sont complètement absents de la campagne. C’est scandaleux. Je viens ici rendre hommage aux militaires qui sont mobilisés 24h/24h pour la sécurité des Français».

NDA, comme l’appellent ses supporters, a une vision bien personnelle de la défense.


La force nucléaire? «Fondamentalement indispensable à l’indépendance de la France». Un second porte-avions? «Impératif, si l’on veut pouvoir projeter nos forces». L’OTAN? «Revenir dans le conseil de sécurité était une erreur». L’Afghanistan? «J’étais contre l’intervention. Il fallait déplacer nos troupes dans le Sahara. On a perdu du terrain. On voit bien aujourd’hui que c’est en Afrique que se situent les enjeux majeurs».